Nos valeurs
Le respect
« Le respect s’adresse à la fois à la puissance à craindre et à la faiblesse à protéger. » (CANTO-SPERBER- 1996)
Le respect se manifeste dans la considération que l’on porte à une personne ou une institution en reconnaissant sa valeur, son rôle et sa dignité.
Le respect, à titre de valeur éthique doit être pris dans le sens d’un second regard que l’on porte afin de ne pas heurter inutilement la personne respectée.
Ainsi, respecter véritablement quelqu’un, c’est le considérer comme une personne, c’est-à-dire considérer l’individu sous son aspect spécifiquement humain, un être sensible doué de raison.
La loyauté
« Par définition, la loyauté est partiale ; elle s’applique à ceux qui nous sont proches et non aux personnes distantes ou étrangères. » (CANTO-SPERBER-1996)
La loyauté c’est la fidélité aux engagements pris, au respect des règles de l’honneur et de la probité. Elle se différencie du loyalisme qui se réduit à l’attachement à un régime ou à des institutions. La loyauté ne signifie ni conformité ni soumission.
La loyauté est une des premières conditions de la réussite de l’action collective.
La loyauté ne consiste pas être d’accord, mais plutôt à se rallier après avoir exprimé son désaccord, même si on n’est pas d’accord avec la décision de l’ensemble. La loyauté, c’est d’être d’accord même si.
L’intégrité
« L’intégrité renvoie souvent, dans un large sens, à la cohérence dont fait preuve une personne entre ses valeurs et ses actions, à une disposition à faire la chose « juste et bonne » dans toutes les circonstances, et à une détermination à agir avec honnêteté et probité. » (KERNAGHAN-1997)
L’intégrité est la vertu de la cohérence dont l’accomplissement se réalise toujours dans une perspective de justice. Contrairement à la probité où la coercition provient de l’extérieur, les contraintes de l’intégrité émanent de l’Individu. Elles sont beaucoup plus personnelles et réfèrent à la conscience individuelle.
L’intégrité, c’est agir sans compromis avec compétences et rigueur dans la poursuite d’un but, dans l’accomplissement d’une mission ou la défense d’une cause.
L’équité
« L’équité appelle un sentiment supérieur de la justice qui tend à faire accomplir la loi dans son esprit, par-delà la lettre et parfois contre la lettre. » (JOLIVET-1966)
L’équité, c’est la juste appréciation de ce qui est dû à chacun. Agir de manière égale et agir de manière équitable n’est pas la même chose. L’égalité, c’est « tous pareils ». L’équité, est « à chacun selon. »
Agir avec équité, c’est agir sans préjugé, sans favoritisme et en toute impartialité en se basant sur des faits objectifs et non sur des impressions ni en fonction d’intérêts personnels. C’est aussi agir dans le respect des droits des personnes et en tenant compte des différences individuelles.
L’impartialité
« La personne impartiale n’a pas les mains liées par la neutralité ; elle est libre d’opérer des choix au nom d’une mission particulière, du bien commun ou, pour le bien de l’organisme. » (RENÉ VILLEMURE – 2019)
L’impartialité est une position de surplomb qui exige du discernement. C’est la capacité d’opérer des choix au nom d’une mission particulière, du bien commun.
L’impartialité est une clé de l’éthique.
L’impartialité peut-être le critère premier d’une décision.
L’impartialité est une attitude qui nous permet d’éliminer toute subjectivité dans un jugement.
La valeur d’impartialité se manifeste aussi dans le souci de traiter chaque personne ou décision de façon juste en tenant compte des circonstances.